RESTAURATiON STATUS QUO OU K.O.

L'UMiH se contente de constater les dégâts au sein de la profession et ne place pas de contact sur son site   internet. On mesure toute l'impuissance du système face à ce virus, face à l'inconnue. Et le site propose encore l'adhésion, mais pour faire quoi? La restauration déjà peut fonctionner selon un mode dégradé décrit dans ce site "COUP DE FOURCHETTE". Selon un protocole bien défini qui met en évidence les points critiques, HACCP renforcé, on peut amorcer une phase 1 qui permet à la restauration de "s'échauffer" avant une relance d'envergure avec plus de sécurité. 

Beaucoup de patrons appréhendent cette reprise car le personnel en débrayage aura du mal à repartir sur les chapeaux de roue. Beaucoup sont en maladie, ont abandonné, sont partis dans d'autres régions. Le savoir-faire en a pris un coup et ceux qui sont restés vont devoir mettre les bouchées doubles pour le même salaire bien entendu. Ces employés craignent la politique du "Marche ou crève!", vu le nombre de demandeurs d'emploi qui frappent à la porte. Cela promet. 

On comprend  aussi que nombreux sont ceux, parmi les responsables injoignables, qui sont partis sous d'autres cieux, à l'étranger, se déconnecter du ras-le-bol ambiant avec ce virus. La ré-ouverture de 2020 avortée les a achevés. Une petite résistance dispersée exerce clandestinement, mais rien à voir avec une organisation de relance forte. 

Cette puissante industrie française s'est écroulée de par son individualisme, son jeu de concurrence et son manque de préparation et d'organisation. Un des points importants du système de relance proposé  ici est de valoriser l'alimentation dans ses principes.  L'aliment sain, bien préparé est un facteur de lutte contre le virus. C'est le principe de base de l'alimentation: nourrir et soigner. Évidemment, celui qui voit l'alimentation comme un support pour gagner de l'argent est à cent lieues de penser à cela. 

C'est pour cela que le consommateur, anciennement client de la restauration s'est reconstruit à la maison en investissant à la fois dans de bons produits, voire biologiques, et en s'équipant pour mieux cuisiner et savourer le peu de vie autonome qui lui reste. Il faut ajouter à cela ceux qui ont mis une croix sur la restauration bien avant le COViD, faute de budget. Autant de changements qui vont freiner le redémarrage. On se doute aussi que les investisseurs sont partis et que ce problème à lui seul explique tout et peut achever certaines enseignes.